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Oncologie

Takeda est présent dans le domaine de l’onco-hématologie et plus particulièrement dans les hémopathies malignes (lymphomes, myélome multiple & syndrome myélodysplasique) et les tumeurs solides (cancers bronchiques non à petites cellules avec addiction oncogénique).

Les lymphomes représentent un groupe hétérogène de cancers hématologiques malins qui se développent à partir des lymphocytes, avec des tableaux cliniques, des réponses aux traitements et un pronostic très variable en fonction du type histologique, des caractéristiques moléculaires du lymphome, et des facteurs cliniques. Ils sont classifiés par l’OMS, qui distingue les néoplasmes lymphoïdes dérivés de précurseurs lymphoïdes de ceux dérivés de cellules lymphoïdes matures, puis chaque groupe est défini en fonction de leur origine néoplasique, à cellules T ou B.


Le lymphome de Hodgkin (LH) se caractérise par la prolifération de cellules d'origine lymphoïde et par la présence de grandes cellules atypiques, les cellules de Reed-Sternberg, à la surface desquelles l’antigène CD30 peut s’exprimer.
C’est une maladie rare qui représente 0,5 % de l’ensemble des cancers incidents et 14 % de l’ensembles des lymphomes. Il touche principalement des patients jeunes actifs avec un âge médian à 35 ans. Le nombre de nouveaux cas estimé du lymphome de Hodgkin en 2018, en France, est de 2 127 cas dont 58 % chez l’homme.


Les lymphomes non Hodgkiniens (LNH) se développent au sein de n’importe quel organe en raison de l’hétérogénéité fonctionnelle des cellules lymphoïdes. De plus, bien que les LNH se présentent avec une atteinte ganglionnaire dans la majorité des cas, il peut exister une atteinte extra-ganglionnaire, associée ou isolée, notamment d’une atteinte digestive, cutanée, ORL, testiculaire ou cérébrale.


Les lymphomes T périphériques (LTP) appartiennent au groupe des LNH, et constituent un groupe rare et hétérogène dont fait partie le lymphome anaplasique à grandes cellules (LAGCS)
LAGCS est une maladie rare, qui représente 3% des lymphomes non-hodgkinien de l’adulte et 10 à 20% des lymphomes de l’enfant. L’antigène CD30 est systématiquement exprimé à la surface des cellules du lymphome anaplasique à grandes cellules.
Il existe 2 sous-entités distinctes la forme systémique et la forme cutanée. La forme systémique est subdivisée, selon l’expression ou non du gène ALK (Anaplastic Lymphoma Kinase), en ALK positif (50 à 85% des cas) affectant principalement des sujets jeunes préférentiellement de sexe masculin et de bon pronostic, et ALK négatif affectant des sujets plus âgés des deux sexes et de pronostic plus défavorable. Les sous-types LAGCs (ou ALCL) ALK+ et ALK- représentent 8,59% et 7,86% respectivement des lymphomes non hodgkiniens non cutanés.
Les lymphomes cutanés sont des lymphomes non hodgkiniens (LNH) dits primitifs quand la peau est le premier ou le seul organe atteint et secondaires quand les localisations cutanées sont concomitantes au diagnostic ou apparaissent au cours de l’évolution.
Les lymphomes T cutanés, sont des maladies rares, 2 à 3% des cas de LNH et 75% des lymphomes cutanés. L’incidence de cette maladie augmente avec l’âge et affecte deux fois plus d’hommes que de femmes.
Les principaux types de lymphome T cutané primitif incluent le mycosis fongoïde (MF), entre 50% et 70% des cas, et les lymphoproliférations cutanées CD30+ dont fait partie le lymphome cutané primitif anaplasique à grandes cellules (LCPAGC), représentant environ 30% des cas.

 

Le myélome multiple est un cancer du sang rare (hémopathie maligne) qui se caractérise par la prolifération excessive d’une cellule sanguine appelée plasmocyte. Ces plasmocytes anormaux, se multiplient et libèrent un type d’anticorps connu sous le nom de paraprotéine, qui provoque les symptômes de la maladie, notamment des douleurs osseuses, une insuffisance rénale, des infections fréquentes ou récurrentes, de la fatigue, le symptôme de l’anémie.
L’incidence du Myélome Multiple est en augmentation. En France c’est plus de 5000 nouveaux cas qui sont diagnostiqués tous les ans, majoritairement chez des patients de plus de 65 ans.

Le cancer du poumon est l’un des cancers les plus fréquents et c'est la 1ère cause de décès par cancer dans le monde. Malgré l’amélioration significative de la détection du cancer et des traitements au cours des dernières décennies, le cancer du poumon reste responsable du plus grand nombre de décès par cancer chaque année : 1,8 millions de décès, soit 18,4% des décès par cancer.

 

Le cancer bronchique non à petites cellules (CBNPC) est la forme la plus fréquente de cancer du poumon, représentant 80 à 85 % de l’ensemble des cancers du poumon.

Le CBNPC est une maladie hétérogène, avec un certain nombre de mutations génétiques différentes, ce qui complique son étude, son diagnostic et sa prise en charge.

Le CBNPC ALK+ est un sous-ensemble unique de cancer du poumon causé par une mutation du gène de la kinase du lymphome anaplasique, ou ALK. Il est retrouvé chez 3 à 5% des patients atteints d’un CBNPC métastatique. On estime qu’il y a environ 40 000 patients diagnostiqués avec cette forme grave et rare de cancer du poumon chaque année dans le monde.

Selon l’Institut national du cancer (INCa), on estime à 382 000 le nombre de nouveaux cas de cancer pour l'année 2018 en France métropolitaine, 204 600 chez l’homme et 177 400 chez la femme. *


* https://www.e-cancer.fr/