Takeda est une entreprise biopharmaceutique et digitale qui dispose d’un portefeuille innovant de biothérapies de rupture (anticorps monoclonaux, protéines de substitution, traitements dérivés du plasma, thérapie cellulaire, vaccins…) dans des pathologies où les besoins médicaux restent importants (cancers, maladies du sang, lysosomales, immunitaires, complications rares en gastro-entérologie…).
Notre soutien à la communauté GI trouve ses racines dans les valeurs que notre entreprise met en avant depuis son origine telles que l’intégrité, l’équité, l’honnêteté et la persévérance et est motivé par notre approche centrée autour du patient. Toutes nos pensées, actions ou attitudes doivent ainsi d’abord considérer ceux vivant avec ces pathologies.
Depuis plus de 30 ans, nous œuvrons ainsi sans relâche pour agir avec l’ensemble de l’écosystème GI pour inventer les traitements d’aujourd’hui et de demain. Nous mettons les patients atteints de pathologies GI, les professionnels de santé et toute la communauté GI au premier plan, afin d’améliorer la façon dont les patients sont diagnostiqués et traités.
Takeda est convaincu de la nécessité de développer une approche holistique, collaborative et personnalisée (médicamenteuse et non-médicamenteuse) de la santé pour être en mesure d’améliorer durablement la qualité de vie des patients. La collecte de données en vie réelle, associant des outils digitaux, peut largement y contribuer via une meilleure observance et un suivi médical personnalisé.
Les Maladies Inflammatoires Chroniques de l’Intestin (MICI) regroupent la rectocolite hémorragique (RCH) et la maladie de Crohn (MC), et se caractérisent par une atteinte inflammatoire chronique et récidivante de la paroi intestinale. La rectocolite hémorragique va toucher le gros intestin alors que la maladie de Crohn peut atteindre tout le tube digestif.
Bien qu'il existe des similitudes entre la RCH et la MC, telles que l’inflammation et l’alternance entre phases de poussée (crise) et de rémission, ces affections ont des présentations cliniques distinctes. Ces maladies se manifestent par des douleurs abdominales, des diarrhées importantes, de la fatigue, une perte de poids, et la présence de sang dans les selles.
Les MICI peuvent apparaître à tous les âges, mais surviennent en majorité chez l’adulte jeune.
L’origine de ces maladies reste encore inconnue. Elle semblerait s’articuler autour de trois acteurs : la susceptibilité génétique de l’hôte, les facteurs environnementaux et la réponse immunitaire dérégulée conduisant à l’inflammation et aux lésions. Le diagnostic initial des MICI repose sur un faisceau d’arguments cliniques, endoscopiques, radiologiques et histologiques.
Dans le monde, 10 millions de personnes souffrent de MICI, dont 250 000 en France. Ces maladies sont diagnostiquées à tout âge avec un pic chez les jeunes (15-25 ans). *
Une fistule périanale est une voie anormale reliant des parties de l'intestin inférieur (rectum et anus) à la peau près de l'anus, de sorte qu'une ou plusieurs ouvertures apparaissent près de l'anus. Les fistules périanales représentent des complications courantes de la maladie de Crohn, car environ 30 à 50% des patients atteints de cette maladie développent des fistules au cours de leur vie.
Bien que la pathogenèse exacte de ces complications soit en grande partie inconnue, on pense qu'elle est provoquée par un défaut de l’épithélium causé par l’inflammation chronique.
Elles altèrent gravement la qualité de vie des patients et entraînent une morbidité importante. Environ 70 à 80% des fistules périanales sont complexes et sont difficiles à traiter car elles sont particulièrement réfractaires aux traitements conventionnels et aux biothérapies. De plus, 60 à 70% des patients rechutent après l'arrêt du traitement et seuls quelques patients obtiennent une rémission à long terme.
L'échec ou l'intolérance au traitement médical peut entraîner des traitements chirurgicaux débilitants, tels que la stomie de dérivation ou la proctectomie.
Par conséquent, la fistule périanale représente une vraie impasse thérapeutique pour les patients et leur traitement, un besoin médical à présent non satisfait.
Le Syndrome de Grêle Court (SGC) est une maladie rare et grave dont la prise en charge, complexe, nécessite une collaboration multidisciplinaire associant médecins nutritionnistes et diététiciens, pharmaciens, gastroentérologues, chirurgiens, infirmiers de coordination et structures de prise en charge à domicile des patients. Maladie socialement invalidante et pouvant engager le pronostic vital, le SGC survient suite à une résection étendue du grêle (90 % environ), dont l'infarctus mésentérique est la première cause en France.
Le SGC est associé à une insuffisance intestinale, parfois définitive, qui entraîne une dépendance à la nutrition parentérale (NP) chez environ 50 % des patients.
Ces 20 dernières années, la nutrition parentérale a progressé, les protocoles se sont généralisés et la survie sous NP prolongée s'est considérablement améliorée. Néanmoins, le patient dépendant à vie de la nutrition parentérale est sujet à de potentielles complications métaboliques ou liées à l'accès veineux central et souffre d'une qualité de vie médiocre. À ce jour, aucun traitement curatif n'agit directement sur l'insuffisance intestinale chronique. En dépit des progrès réalisés dans la prise en charge de cette dernière, le développement d'un traitement de fond à visée curative devient un enjeu vital.
Le reflux gastro-œsophagien, ou RGO, survient lorsque l'acide gastrique utilisée pour la digestion remonte à plusieurs reprises, ou reflux, dans l'œsophage. Le RGO est également connu sous le nom de remontée acide. Les brûlures d'estomac, souvent décrites comme une douleur ou une sensation de brûlure dans la poitrine, sont un symptôme courant du RGO. D'autres symptômes incluent un goût amer dans la bouche, des brûlures dans la gorge et des rots. Avec une exposition continue à l'acide gastrique, l'œsophage peut devenir irrité et même endommagé, connue sous le nom d'œsophagite érosive.