Frein à l’embauche, reclassement, changement de poste ou encore licenciement, 39% des patients reconnaissent avoir réorienté leur vie professionnelle du fait de leur maladie. C'est ce que révèle une étude réalisée par l’Ifop Healthcare en partenariat avec Takeda, via l’Observatoire des Maladies Inflammatoires Chroniques de l'Intestin mis en place par l’Association François Aupetit en 2016 auprès de 1410 patients.
Être atteint d'une MICI impacte sensiblement le choix de carrière ou le parcours professionnel des patients actifs. Surtout lorsque l’on sait que le pic de diagnostic intervient entre 15 et 35 ans.
Cette étude montre également, dans son volet qualitatif, que si la fatigue est l’un des premiers symptômes qui a un impact sur la vie professionnelle, le manque de connaissance de ces maladies digestives et de la souffrance des malades de la part des chefs d'entreprise, des ressources humaines et de la médecine du travail est l’un des freins à l’évolution professionnelle et à la qualité de vie des patients au travail. Un suivi plus régulier par la médecine du travail, une information plus importante sur les droits et davantage de bienveillance de la part du monde professionnel font partie des attentes exprimées par les patients.
Des pistes d’améliorations concrètes ont été identifiées par les patients interrogés. Mise en place du télétravail, plus de souplesse du temps de travail ou encore l'aménagement de poste sont des solutions qui pourraient apporter davantage de bien-être au travail.
Retrouvez les résultats de l’étude ici :
http://www.observatoire-crohn-rch.fr/wp-content/uploads/2017/11/Ifop-pour-AFA-_-MICI-et-monde-du-trava-il-_-Pre%CC%81sentation-finale-18_07_2016.pdf
Et le communiqué de presse ici :
https://www.takeda.com/4ab2db/globalassets/fr_2017_a_01_12_cp-resultats-enquete-mici--travail.pdf