IMPAQT est la première étude française à analyser l’impact des lymphomes de Hodgkin et lymphomes cutanés sur deux aspects du parcours de vie des malades : l’activité étudiante et professionnelle.
En 2020, France Lymphome Espoir et l’IFOP ont réalisé l’étude IMPAQT avec le soutien institutionnel de Takeda pour explorer les répercussions de la maladie et les attentes des patients souffrant de lymphomes, en particulier le retentissement sur la qualité de vie professionnelle et personnelle.
Sur les 312 répondants, 273 souffraient d’un lymphome de Hodgkin (cancer agressif affectant en majorité les adultes de moins de 40 ans, dont les taux de guérison dépassent 80 % des cas) et 39 d’un lymphome cutané (pathologie rare, chronique et invalidante, touchant des personnes âgées de plus de 60 ans).
L’impact moral et les douleurs physiques sont les deux principales difficultés rencontrées : 43 % des patients se disent anxieux ou déprimés et 37 % ressentent une douleur aigüe ou une gêne sévère. Le rôle des professionnels de santé est déterminant tout au long du parcours de soins, que ce soit en termes d’information ou d’accompagnement des patients. 87 % des patients atteints de lymphome de Hodgkin se sentent bien informés sur leur traitement ; un sentiment partagé à 79 % par les patients atteints de lymphome cutané, malgré un délai de prise en charge jugé trop long.
Le parcours professionnel est quant à lui impacté pour un tiers des patients atteints de lymphome de Hodgkin : ils sont plus de 4 sur 10 à avoir rencontré au moins une difficulté liée au lymphome dans leur vie professionnelle, et pour 1 sur 5, le lymphome a constitué un véritable frein à la vie professionnelle. L’avenir professionnel semble compromis chez les patients atteints de lymphome de Hodgkin : 23 % se disent pessimistes, une impression encore plus forte chez les patients atteints de lymphome cutané puisque 43 % des répondants partagent ce sentiment.
Le ressenti des étudiants est aussi particulièrement lourd : 48 % d’entre eux ne se sentent pas accompagnés par leur établissement scolaire/universitaire pour une bonne réinsertion à leur retour ; et 45 % regrettent une difficulté d’aménagement du temps.
Retrouvez les résultats complets de l’étude ici :
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